Crise de l’énergie et du climat, un double défi à relever.

Depuis le début de la révolution industrielle, le faible coût des combustibles fossiles, tels le pétrole et le charbon, ont propulsé l’humanité dans une nouvelle ère de technologie avancée.
Aujourd’hui nous n’avons jamais autant consommé à l’échelle planétaire de combustibles fossiles. La demande et un début d’épuisement de ces ressources propulsent le prix de l’énergie vers des niveaux jamais atteint, même si ce prix varie encore de façon très importante en fonction de la spéculation, le temps de l’énergie bon marché est révolu.
De plus le processus de libération de milliards de tonnes de CO2 dans l’atmosphère menace le climat de la Terre.
Cette crise de l’énergie et du climat menace ainsi non seulement notre mode de vie, mais aussi la biodiversité et notre même sur la planète. Il est donc urgent de relever ce double défi.
Carbon Sciences une petite entreprise américaine de Santa Barbara aurait ainsi développer une technologie révolutionnaire de recyclage du dioxyde de carbone (CO2), se proposant d’en refaire du carburant.
Entre génie chimique et bio-ingénierie cette société proposerai une approche unique et avec plus de 43 milliards de tonnes de CO2 émises chaque année d’ici à 2030, il y a une abondance de matières premières disponibles pour produire des carburants renouvelables et durables.
Le monde est très dépendant sur les transports et l’infrastructure de distribution de carburant. Automobiles, camions, trains et avions alimentés par des combustibles portables sont essentiels à notre mode de vie. Les autres technologies des carburants de substitution, comme les piles à combustible et l’hydrogène, exigent d’importants changements dans l’infrastructure afin de répondre aux défis énergétiques et climatiques.
Cette petite entreprise, Carbon Sciences, qui emploie huit personnes, propose de construire une usine pilote qui aurait pour but de produire un carburant dès la fin 2010. Pour le directeur de l’entreprise, Byron Elton, il ne reste qu’à trouver un partenaire pour se lancer. La technologie de cette entreprise déstabilise le dioxyde de carbone en le mélangeant avec de l’eau. Ensuite, des micro-organismes appelés bio-catalyseurs recomposent hydrogène et carbone, afin de produire des hydrocarbures. Un mécanisme identique à celui de la nature, lors de la genèse des hydrocarbures, mais durant lequel les bio-catalyseurs sont réutilisés, ce qui diminue encore le prix de revient. Carbon Sciences n’est pas la seule entreprise à étudier cette technique. Des initiatives qui suscitent l’intérêt des responsables américains
Le premier pas est avant tout économique : moins consommer (et pour l’instant par voie mécanique moins payer) avec plusieurs moyens pour y arriver (subventions compensées par une augmentation des taxes sur les carburants et autres énergies comme le gaz, l’électricité, etc.)
Ensuite, par voie toujours mécanique, des solutions alternatives et économiques devraient arriver. Ainsi, ce n’est pas pour rien que les européens consomment deux fois moins d’énergie que les américains pour un style de vie tout à fait similaire (je dirai même meilleur, mais c’est du chauvinisme, oui je suis davantage européen que français, toutefois c’est un autre débat).
Du coup, ces solutions, comme les alcools et autre hydrocarbures de synthèse sont évidemment à prendre en compte. Tout comme les rejets de méthane des exploitations agricoles (le méthane est environ 25 fois plus agressif côté effet de serre que le CO2 …).
Mais ce qui m’étonne, c’est que l’énergie solaire, abondante, gratuite, efficace (on peut en faire vraiment plein de choses) n’est vraiment pas utilisé. Alors que du côté de l’hydraulique et de l’éolien, nous avons bien avancé, côté solaire c’est point zéro (ou presque). Bref, ce dernier élément devrait nous permettre d’avoir encore assez d’énergie pour nos besoins (surtout si nous les optimisons).
Enfin, ces solutions étant en plein développement, il serait vraiment temps de s’intéresser plus sérieusement aux changements climatiques à venir pour s’y préparer correctement. Parce qu’à l’heure actuelle, je pense vraiment que nos infrastructures (et celles à venir) ne sont pas du tout adaptées …
Concernant le méthane des exploitations agricoles il n’y a qu’un seul moyen efficace de le réduire, c’est de diminuer de façon drastique l’élevage et donc de passer à une alimentation hyper-carnée à une alimentation quasi végétarienne.
même en ne devenant pas quasi végétarien, il y a assez de viande pour quelques années ! (ma doctoresse vient de me confirmer que je ne peux pas pour des raisons de santé devenir entièrement végétarienne)
tout à fait d’accord en tout cas de diminuer l’élevage « sauvage », car les animaux souffrent réellement trop, c’est indécent
Le but est surtout dans ce cas précis de diminuer fortement les cheptels bovins et ovins responsables d’un dégagement très important de méthane.