Le dernier pour la route

Hervé, patron d’une agence de presse, décide d’en finir avec l’alcool. Loin de tout et grâce aux autres, il parvient à combattre sa dépendance, en repartant vers une nouvelle vie.

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Tel est le synopsis de ce film qui sort ce jour dans les salles de cinéma françaises.

J’ai eu l’occasion de le voir il y a une dizaine de jours lors d’une avant première et avant toute chose j’ai été surpris du public présent ce soir là.

Il faut que j’avoue que comme cela devient une habitude je ne savais plus ce que j’allais voir comme film. Invitation reçu par mail de la salle UGC de Lille, réponse immédiate et après avoir noté le jour et l’heure, mise à la poubelle de l’invitation et de la confirmation. Et avec ma mémoire d’éléphant deux jours plus tard je me retrouvais incapable de dire ce que j’allais voir !!

En arrivant dans la salle, j’apprends donc que c’est « Le dernier pour la route » qui est au programme. J’arrive généralement à l’avance, surtout en cas d’avant première, afin d’avoir une place dans la dernière rangée tout au fond. Pour deux raisons, la première est que n’ayant personne derrière moi, je ne reçois pas de coup de pied, de genou et autres ustensiles dans le dos du fauteuil !

La seconde raison est que je suis toujours intéressé par regarder mes contemporains et leurs comportements. C’est à ce petit jeu que j’ai bien vite remarqué que les spectateurs qui arrivaient les uns après les autres étaient en fait très différents de la faune habituelle de ce type de séance.

Une fois la salle pleine à craquer, un journaliste de la radio France Bleu Nord nous présente la séance ainsi que les membres présents de l’équipe du film, l’actrice Mélanie Thierry qui nous dit quelques mots – qu’elle était contente d’avoir fait ce film etc… – , le réalisateur Philippe Godeau – dont c’est le premier film en tant que réalisateur – et l’auteur du roman autobiographique dont est adapté le film Hervé Chabalier.
L’animateur essaie tant bien que mal de les faire parler, un vrai interrogatoire ! En gros Philippe Godeau a dit qu’il avait lu le livre et acheté le lendemain les droits. Mais comme aucun réalisateur ne lui proposait de faire le film comme il le voyait, il s’est résolu à le faire lui même.

Enfin Hervé Chabalier, nous a dit que oui c’était autobiographique mais a répété au moins 5 ou 6 fois qu’il préférait en parler après la diffusion du film.

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Alors ce film donc pour l’histoire, il suffit de relire le début de cette page 😉 . Début du film, la musique ! Alors là, moi qui suis inculte en musique, tout de suite je reconnais la pâte de Téléphone, enfin dans le cas précis de Jean Louis Aubert. Cette bande originale est vraiment très réussie, il y a longtemps que je n’avais pas été aussi fasciné par une musique de film.

Le film en lui-même, oui , bon je me suis un peu ennuyé, sans doute car pas vraiment concerné par ce problème d’alcoolisme. François Cluzet, qui joue le rôle d’Hervé, le rôle principal évidement est extraordinaire ! Quand je pense que le rôle devait être tenu par Christian Clavier, au secours !!! Heureusement qu’il s’est désisté le film aurait été une pantalonnade.

Peut-être peut-on reprocher à François Cluzet d’être un peu … lisse. En cure il reste quasiment tout le temps d’un calme olympien, comme s’il ne se sentait pas concerné par ce qui se passe. Cela se comprend tout à fait, mais par moment il devrait quand même bien y avoir une révolte, un refus vigoureux de sa part. Mais non, le calme toujours le calme, comme s’il ne voulait pas faire de vague. Quand j’écris que l’on pourrait le reprocher à F. Cluzet, ce serait plutôt au réalisateur qu’il faudrait faire le reproche. On sent effectivement un manque de direction des acteurs.

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Voilà, il entre dépendant et malade. Puis malgré les autres et leurs histoires et aussi grâce aux autres, il sort sevré mais toujours malade car on ne guéri jamais de l’alcoolisme. Le film se termine sur des nouvelles de chaque patient, car il faut le redire c’est à la base un roman autobiographique.

Le film terminé Hervé Chabalier et Philippe Godeau reviennent sur scéne, la jeune Mélanie Thierry est partie se coucher – enfin prendre son train 😉 .

Le débat commence et se concentre sur l’alcoolisme, très vite je comprends cette drôle d’impression que j’ai eu en voyant les spectateurs entrer. Apparemment une grande partie de la salle est composée d’alcooliques et d’anciens alcooliques.

Réalisé par Philippe Godeau
Avec François Cluzet, Mélanie Thierry, Michel Vuillermoz
Film français. Genre : Drame
Date de sortie : 23 Septembre 2009 

3 Commentaires
  1. 23 septembre 2009
  2. 23 septembre 2009
  3. 24 septembre 2009

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