Be Bad

Nick Twisp est un jeune adolescent de 14 ans obsédé par la perte de sa virginité. Il vit entre sa mère – une nymphomane préoccupée par son âge – et le petit copain de celle-ci, dans une petite bourgade américaine.

Sa vie, plutôt morne, va être bouleversée par la rencontre avec Sheeni Saunders, une jeune fille blonde et plutôt mignonne, lors d’un séjour dans un camp de vacances. Sheeni fascinée par la culture française et Jean-Paul Belmondo, est une jeune fille non conformiste et Cupidon frappe alors Nick en plein coeur. La conquête de Sheeni devient une obsession, mais la distance qui les sépare puis la famille et les « ex » de de sa promise vont compliquer la romance à laquelle Nick aspire.

La seule solution, pour lui le gentil garçon, est alors de devenir méchant. Nick abandonne alors sa vie monotone et crée François Dillinger, un alter ego rebelle, un double diabolique prêt à tout pour être avec Sheeni, et le chaos commence…

A priori rien de bien différent des habituelles comédies pour adolescents, mais pourtant ce film de Miguel Arteta sans être un chef d’oeuvre, offre de bons moments. C’est une vraie parodie des films romantiques et de leurs codes, avec de nombreux clichés.

Michael Cera (« Juno », « Superbad ») y campe le rôle de Nick et de son double. Il y est bien plus consistant et crédible que dans ses films précédents. On retrouve aussi Portia Doubleday, Steve Buscemi, Ray Liotta, Zach Galifianakis (« Very bad trip »),…

Ce film est une adaptation de romans des C.D. Payne «Youth in Revolt: The Journals of Nick Twisp», «Revolting Youth: The Further Journals of Nick Twisp» et «Young and Revolting : The Continental Journals of Nick Twisp».

En définitif ce film n’est surement pas un chef d’oeuvre mais un agréable divertissement avec de bonnes doses d’humour qui pourra vous faire passer un bon moment, même s’il y a quelques longueurs et qu’il manque un peu de tonus.